Demi-Véronique
Et voici : la Cinquième Symphonie de Gustav Mahler, un poisson invincible, un baiser fumant, des oreilles capricieuses, une maison-tragique, un cœur lourd comme le monde et une biscotte récalcitrante.
La Cinquième Symphonie de Mahler est la matrice de cette création. Ce qui frappe, ce qui « captive » au sens physique du terme quand on écoute la Cinquième de Mahler, c’est cette oscillation entre une humanité sans limite et une douce ironie. Elle ouvre des espaces intérieurs, elle nous fait passer d’une sombre mélancolie à une sauvagerie panique, elle trimballe des mondes secrets qui ne demandent qu’à percer, à naître ou renaître.
Alors voilà : nous avons mis toute cette musique en nous, dans les recoins les plus profonds de nos corps et de nos cœurs et nous avons composé Demi-Véronique, une épopée musicale et théâtrale dans un intérieur calciné, une maison ravagée par le feu. La Demi-Véronique en tauromachie est le nom d’une passe durant laquelle le torero absorbe le taureau dans l’éventail de sa cape, le conduit dans une courbe serrée jusqu’à sa hanche, en contraignant l’arrêt de sa charge. Comme le soupir en musique, c’est une pause, une suspension à partir de laquelle tout peut recommencer et se transformer.
Une création collective de la vie brève, avec Jeanne Candel, Caroline Darchen et Lionel Dray
Scénographie : Lisa Navarro
Lumières : Maël Fabre (création), Samuel Kleinman (régie)
Son : Julien Fezans
Costumes : Pauline Kieffer
Créations textiles : Simona Grassano, assistée de : Sara Barthesaghi Gallo
Réalisation céramiques : Dora Stanczel
Régie générale et plateau : Vincent Lefèvre, en alternance avec : Marie-Anne Lefebvre
Regard extérieur : Laure Mathis
Assistanat à la mise en scène : Carla Bouis
Construction du décor : Philippe Gauliard, Vincent Lefèvre
Préparateur physique : Shyne Tharappel Thankappan
Production déléguée : Elaine Méric
La création du spectacle est soutenue par la Fondation d'entreprise Hermès, dans le cadre du programme New Settings
Production : la vie brève
Coproduction : Comédie de Valence – centre dramatique national Drôme-Ardèche ; Théâtre de Lorient - centre dramatique national de Bretagne ; Théâtre Garonne – scène européenne à Toulouse, Fondation Royaumont ; Théâtre de Nîmes - scène conventionnée d'intérêt national ;
Avec le soutien de la Région Île-de-France, de l'ADAMI et de la SPEDIDAM
Création à la Comédie de Valence en février 2018
Un baiser de cinéma qui joue avec la grandiloquence de la symphonie, des objets du quotidien qui vrillent, des assiettes qui se transforment en marelle sur le terreau qui recouvre une partie du plateau, une femme qui marche dessus comme sur la pointe des pieds sans les enfoncer ni les briser, et un énorme cœur coloré et gonflé qui bat, qui bat, qui bat : c’est une trame amoureuse qu’on rembobine après la représentation, dans ce ballet à trois, où les acteurs ne cessent d’enterrer et de déterrer des objets, comme autant de rêves enfouis.
Anne Diatkine - Libération - novembre 2018
du 1er au 2 avril 2020 au Théâtre de Nîmes
le 14 avril 2020 à l'Empreinte, Scène nationale de Tulle
du 29 au 30 avril 2020 à la Maison de la musique de Nanterre
du 14 au 15 mai 2020 au Tandem, Scène nationale d’Arras-Douai
du 22 au 24 mai 2020 à La Criée, Théâtre national de Marseille
22 € la place
15 € demandeurs d’emploi, enseignants, plus de 65 ans
12 € moins de 26 ans et adhérents aux associations et comités d’entreprise partenaires du dispositif Ticket-Théâtre(s)
10 € groupes scolaires
Tarif adapté sur demande pour les groupes à partir de 8 personnes
30 € Pass 2 spectacles (soit 15 € la place)
48 € Pass 4 spectacles (soit 12 € la place)
