Le Crocodile trompeur / Didon et Énée

THÉÂTRE OPÉRA / REPRISE
Du mardi 15 juin au dimanche 4 juillet, du mardi au samedi à 20h (en juin) et 21h (en juillet) et le dimanche à 17h le même soir Réserver

D’après l’opéra de Henry Purcell et d’autres matériaux
Samuel Achache, Jeanne Candel et Florent Hubert - la vie brève

Un discours sur l’harmonie des sphères, une chute dans un corps amoureux, les bras de Didon, la mélancolie d’une biche, une machine célibataire, de la sauvagerie et des petites morts, un abandon et une tragédie.

Samuel Achache, Jeanne Candel et Florent Hubert reprennent Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, fruit de leur première collaboration plébiscitée par le public et consacrée par le Molière du théâtre musical en 2014.

« Aimer – quitter – dévorer – se laisser mourir ». Ici, la passion des sentiments dévorants se vit intensément, portée par la musique baroque de Henry Purcell volontairement déstructurée. Cette œuvre collective explose les codes de l’opéra, cherche le point d'équilibre où musique et action théâtrale sont indissociables.

Dans un espace inspiré d'un tableau de Brueghel, acteurs-chanteurs-musiciens déploient la légende du Troyen Énée, fondateur de la nation romaine, qui tombe dans les bras de la reine de Carthage Didon. Fin tragique annoncée. Un « opéra bricolé », à fleur de peau, qui oscille entre le minimalisme et le spectaculaire, entre l’allégorie et le réalisme de la représentation.

Durée : 2h05 environ
Grande salle

Presse

« Derrière le côté bricolé (revendiqué), l’artisanat est bien là, patient, imaginatif, profondément attaché, de toute évidence, à l’esprit du baroque anglais. » Sophie Bourdais, Télérama, 18 juin 2021

« Cette pièce à l’esprit débridé bouscule toutes les frontières, celles qui cantonnent habituellement chaque discipline à sa case, mais aussi celles du raisonnable et de l’exubérance, ouvrant de vastes aires de jeu à un imaginaire sans limite. »
Marie-Valentine Chaudon, La Croix, 22 juin 2021

« Point n’est besoin d’être un féru d’opéra baroque ni un spécialiste de Purcell pour embarquer avec cette formidable équipe de musiciens-acteurs-chanteurs qui savent tout faire, se donnent sans compter et livrent une version échevelée du Didon et Énée qu’ils entrelardent de jazz et de moments farcesques, sans en altérer la beauté… bien au contraire ! »
Maïa Bouteillet, Paris Mômes.fr, 18 juin 2021

« Huit ans après sa création, Le Crocodile trompeur, signé Samuel Achache, Jeanne Candel et Florent Hubert, fait un retour remarqué, avec une troupe d’artistes qui n’a rien perdu de sa fraîcheur. (…) Dans un esprit véritablement baroque, le spectacle se comprend comme un ensemble de rapports, une constellation de liens qui sont les moteurs de l’intelligence et de la poésie. »
Adrien Alix, Ôlyrix.com, 21 juin 2021

« Dans cette farce contemporaine calquée 
sur une trame antique, c’est tout naturellement, et en improvisateurs patentés, que tous les membres de la troupe hissent la partition baroque de Purcell vers l’énergie du jazz et réunissent à trouver ce point d’équilibre ou la musique est action. »
Fabienne Arvers — Les Inrockuptibles (février 2013)

« Chacun ici mériterait d'être cité, car la réussite de l'entreprise tient à l'éclat de ces talents ligués et chacun déploie tout l'arc-en-ciel de dons qui s'irisent de nuances délicates ou cocasses. Au centre, la belle et malheureuse reine de Carthage, chante comme elle respire, femme sublime et enfantine. »
Armelle Héliot — Le Figaro (décembre 2013)

« Jeunesse glorieuse et jubilatoire de cette troupe qui sait tout faire : le Crocodile est l’incarnation à plusieurs d’un détraquement, menée comme si chaque acteur-musicien-chanteur était un membre d’un même corps passionné. »
Eric Loret — Libération (février 2013)

« Contrebasses, clarinette, saxophone, violon, trompette et batterie composent l’orchestre réuni par Florent Hubert, un orchestre qui fait mieux qu’être totalement intégré à l’action théâtrale, mais où les instruments deviennent des acteurs à part entière. (…) Il faut dire qu’ils accompagnent des acteurs qui, eux, sont de sacrés instruments, et qui jouent avec les codes de l’opéra avec une euphorie communicative. »
Fabienne Darge — Le Monde (février 2013)

« Bouleversantes scènes lyriques chantées par des acteurs-chanteurs magnifiques dirigés par Florent Hubert. »
Sylviane Bernard-Gresh — Télérama sortir (février 2013)

Distribution / Production

Mise en scène : Samuel Achache et Jeanne Candel
Direction musicale : Florent Hubert
Arrangement musical : Collectif
Direction chorale : Jeanne Sicre
Scénographie : Lisa Navarro
Lumières : Vyara Stefanova (création 2013) / César Godefroy (création 2021)
Costumes : Pauline Kieffer
Construction des décors : François Gauthier-Lafaye, Didier Raymond et Pierre-Guilhem Costes
Régie générale : Serge Ugolini
Régie lumière : Martin Merveille
Régie plateau : Dylan Prieur
Habillage : Anne Leturcq

Avec : Matthieu Bloch, Anne-Emmanuelle Davy, Vladislav Galard, Florent Hubert, Clément Janinet, Olivier Laisney, Léo-Antonin Lutinier, Thibault Perriard, Jan Peters, Jeanne Sicre, Marie Salvat, Marion Sicre et Lawrence Williams

Production (reprise 2021) : la vie brève - Théâtre de l’Aquarium
Production (création 2013) : C.I.C.T. - Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction : Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; la vie brève ; Comédie de Valence - Centre dramatique national Drôme-Ardèche MC2: Grenoble ; Le Radiant-Bellevue / Caluire-et-Cuire ; Théâtre de Caen ; Théâtre Forum Meyrin / Genève
Avec le soutien du Théâtre de la Cité Internationale
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi Île-de-France, de la SPEDIDAM, de la DRAC Île-de-France et de la Région Île-de-France

Biographies

Samuel Achache se forme au Conservatoire du Ve arrondissement avec Bruno Wacrenier puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. En 2013, il co-met en scène avec Jeanne Candel Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, théâtre-opéra d’après Henry Purcell, récompensé du Molière du spectacle musical, repris en 2021 pour le festival BRUIT au Théâtre de l’Aquarium. En 2015, il met en scène Fugue, présenté au Festival d’Avignon. Il renouvelle sa collaboration avec Jeanne Candel pour Orfeo / Je suis mort en Arcadie ainsi que pour La Chute de la maison au Festival d’Automne en 2017. En 2018, il crée Chewing gum Silence avec Antonin Tri Hoang au Festival d’Automne et Songs avec l’Ensemble Correspondance – Sébastien Daucé. De 2019 à 2020, il codirige le Théâtre de l’Aquarium avec la vie brève. En 2020, il met en scène au Théâtre de l’Aquarium Original d’après une copie perdue, création in situ co-conçue avec Marion Bois et Antonin Tri Hoang. En 2021, il crée sa compagnie La Sourde, pour poursuivre son travail autour du théâtre et de la musique.

Après des études de lettres modernes, Jeanne Candel entre au CNSAD où elle travaille, entre autres, avec Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette et Arpàd Schilling. De 2006 à 2011, elle travaille régulièrement avec Arpàd Schilling en Hongrie et en France dans différents laboratoires. C’est dans cet esprit de recherche qu’elle crée en 2009 la compagnie la vie brève.
Avec sa bande d’acteurs et de créateurs, elle met en scène : Robert Plankett (Artdanthé, 2010) ; Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, co-mis en scène avec Samuel Achache, d’après l’opéra de Henry Purcell et d’autres matériaux (Théâtre des Bouffes du Nord, 2013) ; Le Goût du faux et autres chansons (festival d’Automne, 2014) ; Brùndibar de Hans Krasa (Opéra de Lyon, février 2016) ; Orfeo / Je suis mort en Arcadie, co-mis en scène avec Samuel Achache, d’après Monteverdi (Comédie de Valence, janvier 2017) ; Demi-Véronique, ballet théâtral d’après la cinquième symphonie de Gustav Mahler co-créé et joué avec Caroline Darchen et Lionel Dray (Comédie de Valence, février 2018) ; Tarquin, drame lyrique composé par Florent Hubert sur un livret de Aram Kebabjian (Nouveau Théâtre de Montreuil - CDN, septembre 2019).
En pleine crise sanitaire, elle met en scène Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau, sous la direction musicale de Raphaël Pichon avec l’ensemble Pygmalion (Opéra Comique, novembre 2020) ; Le viol de Lucrèce de Benjamin Britten, sous la direction de Léo Warynski (Opéra de Paris / Théâtre des Bouffes du Nord, mai 2021).
Elle se passionne pour les créations in situ, dont le moteur de création repose sur le fait d’extirper des récits, des histoires inconscientes, à partir de lieux préexistants.
Créations in situ : Nous brûlons, une histoire cubiste, spectacle itinérant dans les recoins du village de Villeréal (juillet 2010) ; Some kind of monster, une création sur un terrain de tennis (Villeréal, 2012) ; Dieu et sa maman, une performance dans une église déconsacrée de Valence, remplie de canoe kayak, créée et jouée avec Lionel Dray (Festival Ambivalences, mai 2015) ; TRAP, une performance dans les dessous du théâtre de la Comédie de Valence et dans les archives départementales de la ville (mai 2017).
Depuis juillet 2019, elle co-dirige avec Marion Bois et Élaine Méric le Théâtre de l’Aquarium, lieu de création dédié à l’enchevêtrement du théâtre et de la musique.

Des études d’écriture, d’orchestration et de musicologie ont complété la formation de musicien de jazz de Florent Hubert. Suite à sa rencontre avec Jeanne Candel et Samuel Achache, il devient directeur musical et comédien dans Le Crocodile trompeur, libre adaptation de Didon et Énée de Purcell.
Il participe ensuite à de nombreuses créations au sein de la compagnie la vie brève : Le goût du faux et autres chansons en 2015 ; Fugue créé au cloître des Célestins à Avignon en 2015 ; Orfeo / Je suis mort en Arcadie en 2017 au Bouffes du Nord, en 2019 au Nouveau Théâtre de Montreuil ; Tarquin dont il a composé la musique. Avec Judith Chemla et Benjamin Lazare, il a conçu Traviata / vous méritez un avenir meilleur, spectacle créé en 2016 aux Bouffes du Nord. Il vient de terminer avec Richard Brunel une adaptation de Pelléas et Mélisande pour l’Opéra de Lyon.

Aller plus loin

Énée, défait à Troie, s’enfuit vers l’Italie où, selon l’arrêt du Destin, il doit fonder une nouvelle nation. Il fait escale à Carthage, Didon en est la reine. Elle est en deuil de son mari. Elle tombe amoureuse d’Énée mais lutte contre cet amour car elle a juré fidélité à son mari mort. Elle finit par céder à sa passion. Les sorcières, dont « le mal est le régal et la méchanceté le talent », envoient sous la forme de Mercure un esprit qui vient rappeler Énée à son destin et le presser de quitter Carthage. Énée obéit à contrecœur, il prévient Didon puis promet sans conviction d’ignorer les dieux et de rester, mais Didon lui ordonne de partir, ce qu’il fait. Didon meurt de chagrin.

Tournée

Spectacle créé le 8 janvier 2013 à La Comédie de Valence et au Théâtre des Bouffes du Nord – Paris le 14 février 2013
Disponible en tournée à partir de la saison 2021-2022

Tarifs

≈ BILLET À L'UNITÉ
22€ tarif plein
15€ tarif réduit 1 :
demandeurs d’emploi l enseignants l plus de 65 ans l groupes à partir de 6 personnes
12€ tarif réduit 2 :
moins de 26 ans l groupes scolaires l adhérents aux associations, comités d’entreprise partenaires de Ticket théâtre(s) - ticket-theatres.com

≈ PASS 2 ÉVÉNEMENTS ET +
Pour une même soirée ou pour plusieurs rendez-vous distincts
Le PASS tarif plein, 2 événements et + : vos billets à 18,50€ dès l'achat de deux places
Le PASS tarif réduit 1, 2 événements et + : vos billets à 13,50€ dès l'achat de deux places
Les offres PASS sont individuelles et ne sont pas applicables aux événements en tarif unique.

Bal de clôture

Le samedi 3 juillet : 3 bonnes raisons de se retrouver !

Envie de découvrir le répertoire d’une jazzwoman exceptionnelle, de s’émouvoir des larmes d’un crocodile trompeur et de swinguer sur des trésors rares composés par les grands noms du jazz en compagnie du Umlaut Big Band ? la vie brève convie les spectateurs à fêter en théâtre et musique la fin du festival et les débuts de l’été.

Au programme : le concert Mary’s Ideas (19h), le spectacle Le Crocodile trompeur / Didon et Énée (21h) et un bal swing du Umlaut Big Band (à l'issue de la représentation)

Le bal swing est gratuit sur présentation de tout billet du spectacle Le Crocodile trompeur / Didon et Énée daté du 3 juillet.

Atelier Préparer le plateau

Les petits et grands sont invités par le régisseur Dylan Prieur à mettre en place le décor du Crocodile trompeur, avant l'entrée du public. L'atelier se déroulera le dimanche 20 juin à 15h30 avant la représentation du spectacle.

Entrée libre sur présentation d'une place pour Le Crocodile trompeur / Didon et Énée

Réservation obligatoire par mail

Séances et réservations

Du mardi 15 juin au dimanche 4 juillet
© Victor Tonelli
© Victor Tonelli
© Victor Tonelli