AINSI LA BAGARRE
Qu’est-ce qui rend une énigme moins énigmatique ? De la situer à proximité d’autres matériaux équivoques. Après Les Dimanches de Monsieur Dézert, Lionel Dray rejoint par Clémence Jeanguillaume inscrit cette nouvelle création, bigarrée et fragmentaire, dans la tradition littéraire de l’énigme.
En prenant pour matériaux de départ certaines nouvelles de Franz Kafka, le duo imagine et compose un monde kafkaïen où les paraboles fleurissent dans d’étroites ruelles, chuchotées de bouches balbutiantes à oreilles anxieuses. Cette épopée musicale et masquée esquisse le portrait d’êtres lunaires, inspirés du cinéma muet, de Buster Keaton à Jacques Tati.
Alors, quels seraient les liens entre l'histoire d'un do dièse, les rendez-vous du dimanche, un requin avenant et l'art délicat de l'aphorisme ? Ainsi la bagarre !
« Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde ; qu’on l’invoque par son nom propre, le mot juste et elle vient. C’est là l’essence de la magie qui ne crée pas mais invoque. » Franz Kafka
Distribution / Production
Une création de Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume
Création musicale : Clémence Jeanguillaume
Collaboration artistique : Jeanne Candel
Scénographie : Jean-Baptiste Bellon
Vidéo : Sarah Jacquemot-Fiumani
Lumière : Gaëtan Veber
Masques : Loïc Nebreda
Photographies : Robert et Shana ParkeHarrison
Remerciements : Gwendoline Bouget, Alexis Champion
Production : la vie brève - Théâtre de l’Aquarium
Coproduction : Le Théâtre de Lorient – Centre dramatique national ; Le Tandem, Arras-Douai ; Nouveau théâtre de Montreuil – CDN ; Théâtre Garonne, scène européenne - Toulouse ; L’Empreinte, scène nationale de Brive-Tulle ; Le Singe (industrie)
Avec le soutien de : La Région Île-de-France et des Abattoirs d’Eymoutiers
Presse
« Quitte à n’y rien pouvoir aux morcellements des récits, à l’éclatement grotesque de nos existences, peut-être s’agit-il d’abandonner le besoin de comprendre au profit d’un plongeon dans le boyau rigolo du drame. Dans ce cas, allons-y, racontons des histoires trouées, ne cherchons pas de fin tout à fait cohérente, ni de début tout à fait identifié, préférons ausculter l’éclat des débris plutôt que s’échiner à recoller les morceaux. Bref, embrassons la citation kafkaïenne : Dans le combat entre toi et le monde, seconde le monde. » - Marie Richeux, France Culture
« Dans Ainsi la bagarre, les comédiens et auteurs Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume font briller le registre de l’absurde, avec leur onirisme redevable à Gogol ou Dalí. » Annabelle Martella, Libération
« Un spectacle joyeusement enchanteur, barré, irracontable. Après « Les dimanches de monsieur Désert », vaguement inspiré d’un livre oublié, où Lionel Dray était seul en scène, voici que Clémence Jeanguillaume le rejoint pour une expédition à deux au bout de nulle part amicalement balisée par Kafka. » Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart
« Cette création contemporaine de Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume, tous deux comédiens pour l’occasion, nous emmène dans univers surréaliste où l’absurde règne en maître du bon goût. » Quentin Didier, Toute La Culture
« Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume signent et interprètent un étonnant spectacle tout en faux-semblants, faux-fuyants, énigmes et paradoxes, original et touchant, bizarre et beau. » Catherine Robert, La Terrasse
« Passant du rire aux larmes, le duo nous entraîne dans une ronde folle d’émotions, un conte protéiforme et kaléidoscopique qui se nourrit autant de l’étrange vie sentimentale de Kafka, du surréalisme de ses écrits que de multiples références artistiques dont notamment Pierrot le fou de Godard ou certains tableaux de Dali. » L'Œil d'Olivier
« En jeune amoureux à la ramasse et grand réparateur du monde, Lionel Dray est impayable. En fiancée enamourée mais à côté de la plaque, Clémence Jeanguillaume est divine. » Olivier Frégaville Gratian d'Amore, Transfuge
« Ainsi la bagarre convie à un combat cryptique par une série de séquences mêlant paraboles kafkaïennes, dont la plus connue est la porte de la loi du Procès, et saynètes musicales portées par des personnages surréalistes (saisissante Madame Olala qui n’a de cesse de mourir dans d’invraisemblables postures). » Mathias Daval, I/O Gazette
« Une histoire hachée et fragmentée. Pour la comprendre, et s’en régaler, il suffit de laisser sa raison au vestiaire. » Léa Poiré, Mouvement
Tournée
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