THE DEMOCRACY PROJECT, La Phenomena
Inspirée par la pensée libertaire de David Graeber, La Phenomena questionne les rapports hiérarchiques en jeu dans la fabrication d’un spectacle, les mécanismes de domination qui s’exercent au sein d’une micro-société de trois musiciens-musiciennes. Peut-on imaginer un processus de création libre de ces schémas ? Quelle forme artistique en résulterait ?
The Democracy Project est le titre d’un essai de David Graeber, anthropologue, penseur anarchiste et figure du mouvement Occupy Wall Street. Face aux périls qui menacent aujourd’hui la démocratie, il affirme la nécessité de vivre comme si nous étions déjà libres : non en renversant la domination mais en cessant de la fabriquer, en concevant une révolution qui ne serait pas un Grand Soir mais une improvisation sans fin.
Forme légère s’adaptant aux lieux scéniques ou non-scéniques, elle questionne les rapports hiérarchiques en jeu dans la fabrication d’un spectacle. Entre théâtre et musique, la performance brise l’anonymat et le mutisme habituellement de mise pour les concerts en donnant libre cours à la parole et aux corps.
Une création collective : La Phenomena
Metteuse en scène : Maëlle Dequiedt
Compositeur : Francisco Alvarado
Dramaturge : Simon Hatab
Saxophoniste : Miho Kiyokawa
Contrebassiste : Sulivan Loiseau
Chanteur : Virgile Pellerin
Son : Matéo Esnault
Lumière : Nicolas Marie
Régie lumière : Jeanne Laffargue
Production : La Phenomena - Hanna Mauvieux
Coproduction : Festival Musica Strasbourg ; Théâtre d’Orléans - Scène Nationale ; La Pop, incubateur artistique et citoyen ; Université de Lille ; (en cours)
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium
Création septembre 2025, Festival Musica Strasbourg
Durée estimée 1h