LA FOLIE ÉLISA, Léopoldine HH

Que faire quand l’art ne permet plus de renvoyer au monde la violence qu’il nous fait ? Inspirée par le sujet du roman de Gwenaëlle Aubry, La Folie Élisa, Léopoldine HH tente de transposer un livre-refuge dans le refuge du théâtre, par un geste musical.

« La Folie Élisa est le nom d’un livre.
Ce livre est une maison de feuilles.
Cette maison, un asile.
Ça se passe juste après les attentats de 2015. En Europe, les murs se dressent et le fascisme prend ses quartiers.

Quatre femmes quittent la scène prennent la fuite. Emy Manifold, une rock star anglaise ; Irini Santoni, une sculptrice grecque ; Sarah Zygalski, une danseuse berlinoise ; Ariane Sile, une actrice française.
Ce qui les réunit ? Une extrême porosité au monde, aux autres, une forme de dérèglement du rapport intérieur/extérieur.
La Folie Élisa les accueille. Elles entrent.

C’est une obsession. Je veux partager cette œuvre de Gwenaëlle Aubry.
Je voudrais en faire trois variations : un film / une pièce musicale / un album.

Avec un piano, avec ma voix et la voix de quatre femmes, avec quelques machines, je veux partager ce que cette langue déclenche chez moi. Je cherche. Un mouvement. Un saisissement.
À l’intérieur de moi ça hurle comme par grand vent : enfin, nous y sommes ! Viens ! Jouons ! C’est bien ! C’est crypté ? Oui, c’est bien ! vas-y ! Tu es crypté aussi tu sais. »
Léopoldine HH

Texte : Gwenaëlle Aubry
Piano, Jeu, musique : Léopoldine HH
Collaborateurs et collaboratrices : Gwenaëlle Aubry, Calypso Baquey, Anna Carraud, Tünde Deak, Hugo Dragone, Marie-Sophie Ferdane, Florent Gouëlou, Maxime Kerzanet, Julien Lafosse, Charly Marty, Victoria Quesnel, Stephan Zimmerli

Production : Compagnie Claire Sergent
Coproduction : La Filature - scène nationale de Mulhouse ; Le Préau – Centre Nationale Dramatique de Normandie - Vire ; La Comédie de Valence – Centre dramatique national Drôme – Ardèche ; Le Salmanazar – Scène de création et de diffusion d’Épernay
Avec le soutien de Relatio - Les Bibliothèques Idéales de Strasbourg
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium