VIVRE DANS LE FEU, Anahita Gohari et Clara Mayer

Équipe en résidence de création

Pour cette résidence, Anahita Gohari et Clara Mayer imaginent une grande fête de la poésie, où les femmes-salamandres déploient leur feu jusqu’à s’embraser.

« Les salamandres dansent et Marina pense : Comme c’est bien de vivre dans le feu ! » dit Tsvetaieva dans son journal.

Ce sont des poèmes écrits par des femmes. Il y aura Anna Akhmatova, Marina Tsvetaieva, Emily Dickinson et d’autres… Ce sont des poèmes dits par des actrices. Et il y a aussi deux musiciennes. Une au violoncelle et une qui chante et joue du synthétiseur.

Autour des poèmes, il y a des histoires. Des histoires de poétesses maudites. On enquête sur leur spleen, leur quête de l’absolu. Comment se sont-elles appropriées un langage poétique pensé par et pour les hommes ? Comment ont-elles mêlé création et vie domestique ? Quel feu les a dévorées ?

On évoquera aussi des femmes qui nous ont marquées. Comme mes tantes égyptiennes que je regardais, enfant, parler et fumer des cigarettes, leurs ongles longs vernis de rouge.

Mise en scène et jeu : Anahita Gohari et Clara Mayer
Comédiennes : Amandine Calsat et Karyll Elgrichi
Musiciennes : Barbara Le Liepvre (violoncelle) et Yael Miller (synthé, chant)

Avec le soutien du Theatre National Populaire, Villeurbanne

Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium

© photo d’archive mariage de sa tante Rina en Egypte
© photo d’archive mariage de sa tante Rina en Egypte